Marcel Émile Alcide CREVIN

Mort pour la France le 13 avril 1917 (Reims - secteur voie ferrée de Laon, Marne) à l’âge de 21 ans

Soldat de 1ère classe – Cité à l’ordre du 403e R.I. – Brave et courageux – Croix de guerre avec étoile de bronze.

Le Régiment (403e R.I.) revient à Reims le 14 mars, reprendre son ancien secteur jusqu'au 4 avril. Il retrouve le secteur bouleversé par le dégel et beaucoup plus agité que pendant son premier séjour.

Le 17 mars, la 10e compagnie, dans le secteur de Cernay, subit un coup de main au cours duquel un caporal disparaît. Le 18 mars, un obus éclatant rue du Barbâtre, tue le lieutenant LANGLOIS et blesse le commandant VENEL et le lieutenant CHAPELAIN. Le capitaine adjudant-major SANDRIER prend, à dater de ce jour, le commandement du 2e bataillon.
Le 25 mars, le capitaine BEAUPUIS, qui avait passé le commandement du 31e bataillon au commandant ALBOUSSIÈRES, venu du 114e B. C. P., conduisit un détachement de la compagnie dans trois petits postes ennemis qu'il trouva inoccupés, mais d'où il revint sans perdre un homme.

Le colonel, qui a quitté le commandement du secteur de Cernay-Butte-de-Tir le 6 avril, prend, le 7 avril, le secteur Betheny-Voie ferrée de Laon. La 5èe D. I. ayant été désignée pour couvrir l'aile droite de l'attaque de la Ve Armée en direction du nord-est, le 3e bataillon fut chargé de s'emparer du saillant de Neufchâtel, forte organisation allemande, comprenant trois lignes de tranchées, protégeant à l'est la puissante position des Cavaliers de Courcy, et jugée susceptible, par son altitude, de fournir un observatoire utile pour la progression ultérieure du régiment de gauche (410*), dans la cuvette du Bois Souain-Ferme Modelin.
La préparation d'artillerie commencée le 6 avril, les Allemands réagissent aussitôt très fortement. Le 8, ils font même un coup de main où un homme disparaît. Le 11, le sous-lieutenant CUNY, avec un détachement de la 10e compagnie, va, dans la première ligne allemande, vérifier les résultats de nos tirs.

Le 16 avril 1917, l'armée française lance une grande offensive en Picardie, sur le Chemin des Dames.
Des travaux préalables à l’offensive concerne le réseau de chemin de fer sur toute la zone au nord-ouest de Reims.